L’été dernier et ses chaudes températures a été propice au développement du secteur de la climatisation et des pompes à chaleur. Selon les estimations, la barre des 500.000 unités – toutes technologies confondues – sera atteinte à fin 2017.
Quand la bâtiment va, tout va… y compris la climatisation
La reprise des constructions dans le bâtiment y est pour beaucoup. Un part non-négligeable des nouveaux équipements sont issus également d’un renouvellement de la part des ménages dont les équipements datent de 2000-2005. L’attrait pour des méthodes de climatisation plus économiques et écologiques fait la différence. A noter que l’ajout d’un cache pompe à chaleur permettrait d’améliorer la durée de vie des appareils extérieurs de façon sensible.
Ainsi, le marché des pompes à chaleur air/air affiche une progression de 4 % par rapport à la même période de l’année dernière avec un record de près de 360.000 unités extérieures vendues, surtout des monosplits.
Pour les pompes à chaleur aérothermiques (air/eau), même situation. Le marché a progressé de 5% avec 48.700 pièces vendues. Par contre, les pompes à chaleur géothermiques continuent leur dégringolade avec une baisse de 1% qui confirme une tendance déjà installée de longue date.
Pour rappel, en 2007, le nombre de logements climatisés (y compris de clims mobiles) atteint le nombre de 960000, soit un taux d’équipement de 3,6 % du parc des résidences principales de France (CEREN, 2009). Ce résultat ne prend pas en compte les pompes à chaleur réversibles.
A titre de comparaison, aux États-Unis, près de 43% de l’énergie est dépensée pour la climatisation.